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PETITE ANTHOLOGIE DE LA LITTERATURE SOMMIEROISE – Site de Sommières et Son Histoire

Comme nous l’avons constaté, le XIXème siècle, tout au moins pour une bonne moitié, a été une période florissante de notre ville. C’est l’époque des grands travaux. Construction des abattoirs, de l’usine à gaz ; implantation de la gare et du chemin de fer, élargissement des rues, construction de beaux immeubles, des écoles, travaux à l’église et au temple, création des sapeurs pompiers. Sommières se modernise, s’embellit. Et tout ceci, presque en même temps. Il faut que l’économie soit florissante pour supporter de telles dépenses. Quelle municipalité pourrait actuellement se lancer dans de telles réalisations ? Hélas, la fin du siècle sera moins favorable : guerre de 1870, phylloxéra et première crise viticole.
Pendant cette période heureuse pour certains, les familles bourgeoises s’enrichissent : les protestants dans le commerce et la banque ; les catholiques dans l’agriculture et en particulier dans la viticulture. La fracture entre les couches de la société s’élargit : si certains vivent bien, pour d’autres le quotidien reste très pénible. Les fils et filles de famille reçoivent, eux, une bonne éducation, le niveau intellectuel est en nette hausse. De nombreux sommiérois vont s’essayer, avec plus ou moins de réussite, à la littérature, la poésie, voire la musique. Par la suite, d’autres les ont imités avec plus ou moins de bonheur.
Nous allons donc effectuer une sorte d’inventaire de tout ce qui pourrait constituer la bibliothèque « idéale » de notre ville. Les auteurs cités ici sont de très inégale valeur.

Les Précurseurs.

Le plus grand écrivain sommiérois de tous les temps est sans contexte Jean Baptiste CastorFABRE . Malheureusement le qualificatif « écrivain sommiérois » est quelque peu usurpé, puisque le seul mérite de l’abbé est d’être né chez nous le 26 mars 1727 et de n’y avoir vécu que les années de sa première enfance. Il est décédé curé de Celleneuve le 6 mars 1783.
Lou siège de Cadaroussa, Lou trésor de Substancion, l’Opéra d’Aubais, l’Istoria de Jan-l’An-Près [sont considérés comme des œuvres remarquables de la littérature occitane. Fabre a aussi écrit des vers en latin et en français. J’ai consacré un exposé particulier à celui dont une rue porte le nom.

On attribue au docteur JeanCHRESTIEN (Sommières le 25 octobre 1731 – 20 février 1809) des « Pièces fugitives en vers français et patois » ouvrage in-8, publié sans date et sans nom d’auteur à Montpellier [].
Chrestien a écrit des poésies patoises pleines de malice et de gaieté, parmi les quelles « La processioun das cops de poungs » que I. Gaussen a publiée dans la Nouvelle Revue du Midi en 1925 sous le titre : « Un grave conflit de préséance à Sommières au XVIIIème siècle. »

Les écrivains « militaires. »

Sommières, importante place militaire et ville de garnison, a vu naître de nombreux officiers supérieurs, qui se sont illustrés sur tous les champs de batailles et nous ont laissé de nombreux ouvrages aujourd’hui difficilement lisibles.

Le Vicomte Jean Joseph d’ALBENAS (Sommières 1761- Paris 1824) a servi comme officier au Régiment de Touraine pendant la campagne d’Amérique sous les ordres de Rochambeau et La Fayette. En 1803, il occupe le poste de Conseiller de Préfecture à Paris. On lui doit : « Essai historique et poétique de la gloire et des travaux de Napoléon Ier depuis le 18 Brumaire an VIII, jusqu’à la paix de Tilsitt » Paris 1808, ainsi que « Fragments poétiques sur la Révolution Française, dédiés au Roi » Paris 1815.

Son fils aîné, Charles Arnaud d’ALBENAS, (Sommières 26 décembre 1784 – Paris après 1834), lieutenant colonel en 1825 a pris part aux campagnes du Consulat et de l’Empire, notamment aux batailles d’Eckmuhl, de Wagram et d’Iéna, à la prise de Smolensk où il est atteint par un boulet. Officier de la Légion d’Honneur en 1815, mis à la retraite en 1834, il a publié « Ephémérides militaires ou anniversaires de la valeur française » depuis 1792 jusqu’en 1815. 12 volumes in-8, 1818 [].

Jean JustinBRUGUIERE (Sommières 12 avril 1741 – 4 mars 1804) était le fils du chirurgien du château. Elève chirurgien à l’Ecole Militaire de Montpellier il participe à la campagne d’Allemagne pendant la Guerre de Sept Ans. Chirurgien major en Corse (1789), chirurgien en chef des hôpitaux du camp de Paris (1792), chirurgien chef de l’armée d’Italie (1793 – 1799), officier de santé supérieur à Montpellier il est mis en non activité le 24 janvier 1801. Il se retire à Sommières où il rédige un « Journal d’un voyage en Flandres. »

Jean Joseph ThomasBRUGUIERE, dit Bruguière du Gard (Sommières 1768 – Paris 21 mars 1818) est le cousin germain du chirurgien. Il entre dans les ordres à Saint-Julien du Saut près de Sens où il se lie avec Loménie de Brienne, futur ministre de Louis XVI. Pour échapper à la Terreur, il se dépêche de se marier puis se rallie à l’Empire. Administrateur de l ‘Académie de législation de Paris, il produit une œuvre littéraire importante.
Elle comprend : un roman pastoral « Martial » 3 vol. An III ; « Napoléon en Prusse » poème épique en 12 chants, Paris 1809 ; «  L’Oiseau et le petit chien » conte historique 1810 ; « Déclaration de l’Empereur de Russie aux souverains réunis au Congrès de Vienne » avec des « Notes critiques et politiques » Paris 1813, brochure saisie au retour de Louis XVIII.
Certains de ses manuscrits seraient conservés à la bibliothèque de Nîmes.

Voici quelques lignes du Chant Premier de Napoléon en Prusse [] :
Déjà le doux repos vient sourire à la terre ;
Déjà Mars apaisé semble enchaîner la guerre :
NAPOLEON trois fois a reconquis la paix.
De Formio, d’Amiens, de Presbourg désormais,
Les traités solennels, par des leçons terribles,
Aux malheurs des humains rendront les rois sensibles…
Mais bientôt la terreur, qui suit la trahison,
Les livre à la discorde, égare leur raison.
La peur du châtiment soulève le coupable ;
L’ambition le presse, et la frayeur l’accable.
Le trouble qui l’agit affaiblit ses moyens ;
Il menace, il attaque, il tombe avec les siens…
Déjà le Barde heureux, dans ses pages brillantes,
A chanté de l’Ister les campagnes savantes ;
Et je viens après lui célébrer en tremblant
Par de faibles sons un sujet aussi grand…

Le Colonel Jacques Louis VIALLA (Sommières 5 août 1764 – Paris 1850) fils d’un avocat et notaire royal de Sommières combat à Jemmapes, Valmy, où il est blessé, Raguse, Mayence. Sous les ordres de Napoléon il est désigné en 1810 pour gouverner la province de Cattaro []. Chef d’état-major de l’armée d’Illyrie à Raguse (Sicile) en 1812 il est mis en demi-solde par les Bourbons et prend sa retraite après Waterloo.

Il a publié sous la signature Vialla de Sommières : « Voyage historique et politique au Monténégro » Paris 1820, 2 vol. ; « L’Angleterre dévoilée ou documents historiques pour servir à donner l’éveil de nos possessions en Afrique », Paris 1846, avec portrait de l’auteur.

Une rue porte son nom.


Les Médecins.

Le docteur André JeanCHRESTIEN (Sommières 2 juin 1758 – Montpellier 11 mars 1840) se fixe à Montpellier après ses études médicales. Il participe aussi à la vie politique de la ville. La réputation scientifique dont il jouissait lui a valu une renommée internationale.
On lui doit un « Mémoire sur l’épidémie de variole qui sévit à Montpellier en l’an VI »  ; en 1811 un traité de « Médecine iatraleptique [] » préconisant l’emploi des composés de l’or en médecine ; enfin en 1828 « Lettre à M. Magendie []sur les préparations d’or et les différentes manières de les administrer. »
Sa biographie a été écrite en 1856 par le Dr A. J. Chrestien . Une rue porte son nom.

Docteur MarcDAX – Vingt sept décembre 1770 Tarascon sur Ariège – Sommières 3 juin 1837) effectue ses études de médecine à Montpellier et s’établit à Sommières en 1800 sur les conseils de Jean Chrestien. Esprit curieux, fin et précis, il a publié la majorité de ses écrits dans les Mémoires de l’Académie de Nîmes :

« Mémoire pour servir à la topographie médicale d’Aigues-Mortes » où sévissait une grave épidémie de choléra. 1799, thèse de doctorat.
« Recherches sur la position de la méditerranée et de la ville d’Aigues-Mortes à la fin du XIIème siècle » où il démontre que le rivage de la mer n’a point reculé depuis Louis IX. 1809.
« Mémoire sur les Bouillens de Vergèze. » 1810.
« Description d’une roche qui renferme exclusivement des coquillages fluviatiles et lacustres. » 1821.
Mais son œuvre maîtresse a été publiée en 1836 par le Congrès médical de Montpellier : « Lésion de la moitié gauche de l’encéphale coïncidant avec l’oubli des signes de la pensée. » Elle précède de plus de vingt ans les observations de Broca sur les causes de l’aphasie [].
Le professeur Stanley FINGER de Washington travaille actuellement sur le Dr Dax. La place du Marché porte son nom et celle de son fils Gustave dont le seul mérite littéraire a été de rééditer le mémoire de son père.

PaulDAX, petit-fils de Marc, poète et homme de lettres prématurément disparu a publié :
« Le moine et le soldat » 1884 ; « Les adieux du maître d’école » et un drame en un acte et en vers : « La rançon » 1891, inspiré par la guerre de 1870.

Les Savants.

EmilienDUMAS (Sommières 4 novembre 1804 – Ax- sur-Ariège 21 septembre 1870) a effectué une partie de ses études en Suisse, puis à Paris. Il s’intéresse à la géologie dans le Gard, mais aussi en Afrique, en Espagne, en Sardaigne et dans l’Hérault.
Sa « Carte géologique du Gard » est parue par arrondissement de 1844 à 1875. On lui doit la « Statistique géologique minéralogique, métallurgique et paléontologique du département du Gard », 3 vol. publiés après sa mort (1875 – 1877 []).
Une rue porte son nom.

ArmandLOMBARD – DUMAS (Uzès 8 février 1836 – Sommières 3 février 1909) gendre du précédent, géologue et préhistorien a publié :
« Une page d’histoire locale : l’Hôpital de Sommières » 1901.
« Un républicain sommiérois : Jean Louis Dumas » (grand-père de sa femme) 1903.
« Histoire d’un petit village : Garrigues St Eulalie » 1903.
« Souvenir d’un vélite de la Garde sous Napoléon Ier. » 1903.
« Etude sur la vie et les travaux d’Emilien Dumas » chez Demontoy 1904.
« Notes biographiques sur quelques personnalités sommiéroises. » 1905.
Beaucoup de ces travaux ont été publiés dans les Mémoires de l’Académie de Nîmes et des tirés à part peuvent encore être trouvés dans les salons du vieux papier.

EugèneROUCHE (Sommières 18 août 1832 – Lunel 29 août 1910) fils d’un propriétaire terrien demeurant dans le cul de sac Enfer (Camille Randon) qui possédait le Mas du Crès à Galargues a fait ses études à Polytechnique. Docteur ès sciences il a écrit un « Traité de Géométrie [10] » en collaboration avec Ch. de Comberousse , 2 tomes : Géométrie plane et géométrie dans l’espace. Librairie Gauthier-Villars Paris.
Membre de l’Académie des Sciences, il a fait de nombreuses communications dans les comptes rendus des travaux de cette dernière. Il a également publié une biographie d’Edmond Laguerre [11].
L’ancienne rue Des Amoureux porte son nom. Son fils Jacques, lui aussi polytechnicien a dirigé pendant de nombreuses années l’Opéra de Paris.

L’Historien.

Claude François EmileBOISSON (Sommières 3 novembre 1793 – 4 novembre 1865) notaire en 1824 à l’office créé en 1606 par Jean Coste, occupé successivement par MM. Chrestien, Jean Favas, Jean Poujol.
Entré au conseil municipal en 1829, il est nommé maire le 4 octobre 1848, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort.
Il est le premier historien sérieux de Sommières. En effet, en tant que maire il disposait librement des archives de la ville. Son ouvrage s’intitule : « Histoire de la ville de Sommières, depuis son origine jusqu’à la Révolution de 1789, recherches et renseignements historiques [12]. »
Une rue de Sommières porte son nom.
Le Musicien.

CamilleRANDON (Sommières 26 septembre 1821 – Marseille 12 juin 1874) est un compositeur plein de charme. Il crée le 27 janvier 1859 une chorale connue sous le nom « L’Orphéon de Sommières », réputée dans tout le midi. Elle interprète dans les arènes de Nîmes son fameux « Chant des Martyrs » qui lui vaut un poste de professeur au conservatoire de Marseille.
Une impasse porte son nom et une chapelle, à droite dans l’église paroissiale, est baptisée : Chapelle de l’Orphéon. On peut y voir gravée sur un marbre la liste des membres fondateurs, le drapeau, la liste des récompenses et dans des placards bas, les partitions de l’époque qu’il faudrait peut-être mettre à l’abri.

LE XXEME SIECLE

Le vingtième siècle est davantage le siècle des félibres, des chansonniers, en fait de ces gens que l’on a appelés les Mazetiers, ces bourgeois qui se réunissaient dans les Mauvalats où ils menaient joyeuse vie, dégustaient perdreaux, escargots, truffes, carthagène et déclamaient leurs poèmes ou leurs chansons qui ne sont pas toujours sans intérêt.

FernandPOUSSIGUE dit Junior (Sommières février 1872 – Paris 21 avril 1940) est d’abord tailleur à Nîmes où il commence à écrire des poésies à la manière de Musset puis des chansons. Revenu à Sommières il s’adonne à la poésie languedocienne et écrit des œuvres d’inspiration locale qu’il réunit en 1904 sous le titre : Las Sourelhadas, avec une préface du félibre Albert Arnavielle. Certaines pièces connaissent un grand succès telles : Las Bugadièras, Las Vendemias, Lous Viels. On lui doit quelques comédies dont une En escapa a été appréciée des sommiérois. Malheureusement elles sont inédites.
Comptable aux Galeries La Fayette à Paris, c’est dans cette ville qu’il décède.

Desempioi Garanèl jusqu’après lou Pountil
Sarradas à cafi couma de grans de mil,
Quand lou Vidourle es bèu, veses fennas en joia
En trin de sabouna soun linge… sa despoia
N’ i’a qu’an de pichots souens : prenoun un palhassoun
Per se i’ aginoulha ; d’autras, pu sans façoun,
Se metoun simplamen sus una pèira plata,
Sus un pichot baquet ou sus una gamata,
E quand lou tems es dous ou que fai de sourel,
Fan sausseta dins l’aiga au dessus dau boutel…
Extrait de Las Bugadièras.

Lous paures vièls croucuts que n’en podoun pas pus,
An un pichot bastoun per s’apuia dessus,
Fan de pas menudets, lentamen se desplaçoun,
Pioi s’arrestoun un pau, quand las cambas s’afassoun.
Lous paures vièls croucuts que n’en podoun pas pus,
An un banc familhies, se i’ assetoun dessus,
E tout en s’assetant, aissejoun d’abituda…
Extrait de Lous Viels.

Meyrel POUSSIGUE (Sommières 5 juillet 1866 – Cannes 2 novembre 1941) est le frère du précédent. Très doué pour la musique il fait partie d’une société musicale nîmoise comme alto solo. Il suit ses parents à Montpellier qu’il quitte en 1899 avec une tournée de chansonniers du Chat Noir. Il va en Suisse, en Italie, en Grèce, en Turquie. A Paris il chante dans divers cabarets, revient à Montpellier. Maurice Chevalier crée sa chanson : Neurasthénique. Régisseur de théâtre à Nice puis à Limoges, il revient à Sommières en 1924 qu’il quitte pour rejoindre son fils Henri chef d’orchestre à Paris.
C’est à cette époque qu’il compose ses œuvres languedociennes, publiées en 1931 sous le titre : Las Cansouns dau Mazet avec une préface de Dezeuze, l’Escoutaire. Les illustrations sont de Jacqueline Gaussen.

Lous Nimouès an la Tourre Magna
Que toca lou Ciel,
Dins noste païs de caucagna
Aven lou Castel
Susmouta d’una vielha tourre
Qu’on vei de pertout.
Per trouva pus bella on pot courre
Es un vrai bijou !
Ah ! Au viel castel quand ven la nio
Ia de machotas e de chots,
De gros ratas en ribambella
E dins la vielha Citadella
Ié manqua pas de sentinellas !
Extrait de Las Cansouns dau Maset.

Ma grand èra una bugadièira,
Tout l’an la vesias sus lou tal,
Lavava la journada entièira
Aimava pas que lou traval…
Per plouvinas, barbasta ou nèou,
Era toujours a la rivièira,
A Vidourle vesias Babèu…
Ma grand èra una bugadièira.
Moun grand èra un travalhadou,
Era fres, la bouca lipèta,
La pèl fina couma una flou ;
Toujours fumava sa pipeta !
Chaqua dijoù – quanta susou !-
Me fasiè ramassa de peira…
Moun grand èra un travalhadou,
Ma grand èra una bugadièira.
Extrait de Las Cansouns dau Mazet. Pouesia.

PaulinCAPMAL (Sommières 28 septembre 1828 – Paris 10 juillet 1913) était le fils du chef d’atelier à la teinturerie de la fabrique de lainage des Griolet. Il effectue ses études à la faculté des Lettres de Montpellier. On lui doit :
« Picorée littéraire » et « Esquisses Méridionales, Grisettes de Montpellier. » Montpellier 1865, sous la signature J. Saint-Martin.
« Le cachot de la Tour des Pins. » 1872, paru en feuilleton dans la Liberté. (épisode des guerres de religions en Languedoc).
« Les folles nuits de Pierre d’Aragon. » (épisode de la guerre des Albigeois).
« La Ferrande » 1904. (drame historique en 4 actes, épisode du siège de Montpellier par Louis XIII).
Capmal adhère au mouvement félibréen parisien. Il publie alors des poésies :
« Lou cassaïre à laubret » (le chasseur d’alouettes).
Il collabore à « Viro Soulèu » en 1889 et à « La Souleiade » en 1904.
Une rue porte son nom.

L’anti-féministe

Marthe
BORELY née Trial (Sommières 16 juillet 1880 – Toulouse 27 décembre 1955), après des études au lycée de Nîmes épouse en 1899 Jules Borely et vit avec lui au Maroc où il occupe le poste de Directeur des Beaux-Arts et Monuments historiques. Elle a écrit plusieurs romans qui ont connu la notoriété :
« La femme et l’amour dans l’œuvre d’Anatole France » 1916.
« Le génie féminin français » 1917 [13].
« L’appel aux français » 1921.
« La décadence de l’amour, Barbet d’Aurévilly » 1934.
« Maître d’amour » 1934 [14].
« L’émouvante destinée d’Anne de Noailles » 1934. (opposition au mouvement féministe.)
Son mari a publié plusieurs ouvrages sur le Maroc.

Les « Inconnus »


MariePASCAL-CAZALIS épouse du pharmacien de la rue du Pont (Pascal) a publié en 1934 à Paris un recueil de poèmes intitulé : Ecrit dans l’Ombre. Sommières 1918-1933. L’ouvrage comporte 29 bois originaux et 2 hors-texte de J. A. Heuzé. La versification est excellente et les textes font preuve d’une grande sensibilité.
Ma mère m’a raconté, qu’élève au Pensionnat Maintenon, elle avait assisté à l’inauguration du monument aux Morts le 2 juillet 1922, et qu’à cette occasion, Mme Pascal, drapée dans une longue toge blanche avait déclamé un de ses poèmes La Victoire [15, emportée dans de grandes envolées dramatiques.

Il a plu tout le jour et la terre inondée

Regorge de cette eau dont elle est débordée.
Chaque feuille jaunie a retenu des pleurs,
Novembre se désole et conte ses douleurs.
Voici venir la nuit semeuse de mystère,
Qui recèle l’espoir, la crainte plus amère, Toute la volupté des plaisirs enviés,
La nuit qui ressuscite aussi les oubliés…
Extrait de Solitude.

AndréSAVANIER ( ?) a publié en 1921 aux Editions du Thyrse à Bruxelles un petit recueil de poèmes « Des Pas sur les Chemins d’Ombre » qui a obtenu un prix réservé aux poètes âgés de moins de 25 ans.
L’exemplaire que j’ai trouvé comporte une dédicace : A mes compatriotes. Cordialement. Ces quelques pauvres choses où un peu de Sommières est enclos. Creil 4 10 21.

La ville, calfeutrée en une cendre mauve
Va s’endormir, bercée par la voix du torrent
Qui garde encore, voilés de brouillard odorant
Les ultimes reflets d’un crépuscule fauve…
Extrait de Soir. Sommières décembre 1919.


Douillette en ses draps bleus, la plaine encore sommeille.
Seule, une collinette en chevelure d’or
Entr’ouvre sa paupière où quelque pleur, encor
S’égoutte, et puis sourit aux choses qui s’éveillent…
Extrait de Matinée. A. Dumassou, mon cher grand’père. La Grand font. Sommières novembre 1920.

EmileSAINT PAUL pseudonyme de A. REBOUL  ?
J’ai sous les yeux deux exemplaires de : « Le Petit poème de Sommières. » Le premier : par Emile Saint-Paul. Nîmes 1879 Imprimerie Clavel-Ballivet. Le second : par M*** Nîmes 1879 Imprimerie Clavel-Ballivet. Quelqu’un a ajouté à la plume : A. Reboul.
Les qualités littéraires du recueil ne sont pas évidentes, mais cela vaut quand même la peine de lire le poème intitulé : Les Habitants.

Chanson des Catholiques

Les protestants ont l’œil sur nous :
Démontrons à ces hérétiques
Que nous sommes bons catholiques ;
Les protestants ont l’œil sur nous…

Les protestants ont l’œil sur nous :
Crions : « A bas la République ! »
C’est la devise catholique :
Les protestants ont l’œil sur nous.

Chanson des Protestants

Etonnons ces bons catholiques.
Glorifions nous désormais
De n’aller au temple jamais.
Etonnons ces bons catholiques….

Etonnons ces bons catholiques
Par notre hardiesse d’esprit ;
Sans-culotte fut Jésus-Christ ;
Etonnons ces bons catholiques…

Les « Joyeux Drilles »

Du 4 juin 1910, date du premier numéro et jusqu’au 18 juillet 1914, 214ème et dernier numéro, la municipalité socialiste de Sommières sous l’impulsion de son maire Gustave Barbut a publié tous les samedis le journal « La Bataille », hebdomadaire « Socialiste, Littéraire, Humoristique, Satirique. » (format 47×31).
J’ai la grande chance de posséder la collection complète, reliée en deux tomes, que m’a cédée une sommiéroise proche parente de G. Barbut. C’est un vrai plaisir de lire et relire ce journal qui est une vraie mine de renseignements sur la vie de la ville pendant ces quatre années. Mais cela vaut encore plus la peine d’essayer de découvrir ce qui se cache parfois à travers les lignes.
La première page est celle de la politique générale : on y retrouve des extraits de textes de Jaurès, de Guesde, de Vaillant, Compère Morel, Hubert Rouger.
La deuxième est celle de la politique cantonale et locale, avec de grands articles du maire.
La troisième est entièrement sommiéroise et là on trouve tout : état civil, abattoirs, chronique viticole, horaires des trains, spectacles au théâtre, courses de taureaux, poèmes, résultats au Certificat d’Etudes, éducation sexuelle, résultats sportifs, caricatures et quelques règlements de compte, sous pseudonymes, qui méritent une lecture attentive.
La dernière page est réservée à la publicité.
Nos élus actuels n’ont vraiment rien inventé !
Si certains signent de leur nom au bas de leur article, d’autres préfèrent : Pierre Silex, Pierre Hoquet, Eros Taon, Cremal, Sercafesta, la Nourrice Sèche, La Petite Nièce de l’Oncle Jean…. Par bonheur dans l’un des volumes j’ai retrouvé, manuscrite, la liste des « Collaborateurs locaux »  : Gustave Barbut, Pierre Fermaud (le notaire), Pierre Rouvière, Eugène Poussigue, Pierre Lachaud, le Dr Fainsilber, Mme Pascal-Cazalis, Léon Nicéphore, Henri Durand, Robert Oudot, Marcel Verrieux.

Le ventre de Sommières.

Nos bouchers ont abattu : Rey Louis, 1 bœuf ; Plane et Palon _ bœuf ( ! ! !), Sautet, Loubier, Rey F et Soulas, chacun une vache.
La Bataille
25 mars 1911.

Course de vachettes.

La course du 1er mai ayant pleinement réussi, grâce au choix du bétail, et ayant donné satisfaction à nos afficionada, une autre course est organisée pour demain en guise de protestation contre le projet de loi Drelon qui tend à supprimer les courses de taureaux.
La Bataille
6 mai 1911.

Festival artistique.

Les sociétésLa Violette Artistique de Montpellier, La Vaillante et Le Réveil des Pescalunesde Luneldonneront un concert demain après-midi, au théâtre de la Taillade. Pour les détails, voir l’affiche du jour.
La Bataille
20 avril 1912.

Atavisme.

« Lou gran feignan de la Fartailla » a laissé insérer dans le dernier numéro, que le fonctionnaire qui, le 5 mai, vota avec ostentation pour la liste réactionnaire, n’avait pas pavoisé lors du 14 juillet. En signalant ce fait il a, d’après « lou grand travaillaïre », commis un acte de mouchardage.
C’est possible, d’après le grand républicain qui fit campagne jusque dans le vestibule de l’Hôtel de Ville le jour de l’élection, vota et fit voter pour la liste réactionnaire, que dénoncer publiquement les agissements des « tétaïres » de Marianne soit un acte de mouchardage….
La Bataille
27 juillet 1912.

Silhouette Eclair.

Gustave Huguet. Malgré l’étonnement qui puisse nous saisir quand on vient nous affirmer -sans rire- qu’il y a eu et qu’il y a encore des gens plus royalistes que le Roi, c’est un fait rare il est vrai, mais qui n’en existe pas moins malgré sa rareté.
Notre ville en possède l’un des plus beaux spécimens… C’est un fougueux, impétueux, intarissable protagoniste du régime des temps jadis, à l’époque où les animaux parlaient, avec certaines réserves et modifications dans le mécanisme royal…
La Bataille
14 janvier 1911.

Médard Palhon. Est assurément l’homme le plus grand parmi les grands hommes de petite taille -tant au figuré qu’au propre- de l’immensément grand parti de l’assiette au beurre.
Il n’est pris au sérieux par personne tant son influence est nulle sur son entourage plus que restreint. Et s’il s’accorde avec quelques blocards qui le tolèrent, c’est grâce à sa haine intelligente du socialisme personnifié , en la circonstance, par le maire unifié…
La Bataille
30 septembre 1911.

Les « presque » sommiérois.

MargueriteCOMERT (Guadeloupe 26 décembre 1873 – Neuilly 3 novembre 1964) n’est sommiéroise que par souche familiale. A peu vécu à Sommières en raison de la carrière militaire de son père.
Elle a publié :
« Comment on pleure à vingt ans » chez Lemerre en 1898.
« Le Cœur nostalgique » 1903.
« La puissance des autres » 1912.
« Les grimaces de l’amour » 1910.
« Eros rédempteur » 1920.
« Couleur du temps passé » 1930.
« Poèmes du retour éternel » 1936.
« Suzanne institutrice » 1938.
« La conversation du bonheur » 1948.
Sully Prud’Homme l’appréciait ; elle était liée avec Colette et Marguerite Moreno, faisait preuve d’un caractère entier et difficile qui a nui à sa notoriété.

PierreCOMERT (Montpellier 11 octobre 1880 – Paris 16 mars 1964) dont la famille était d’appartenance sommiéroise est ancien élève de Normale Sup. Il s’est consacré au journalisme.
Il a été correspondant du Temps à Berlin et à Vienne ; en juin 1940, à Londres, il crée le quotidien La France qui paraît jusqu’en 1948. Enfin il occupera la Direction des Services étrangers de Paris Match. Il est inhumé à Sommières.

MarcelCOULON a publié en 1927 chez Dezeuze à Montpellier : « Un bel écrivain inconnu. L’Abbé Favre » avec comme dédicace : « A mon père, Languedocien 1828-1906, du même lieu que l’Abbé Favre et grand admirateur de son rire. »
L’auteur, sommiérois ou tout au moins d’origine sommiéroise a aussi publié :
« Bigot, poète nîmois » 1912.
« Victor Gélu, le terrible chansonnier » 1920.
« Ecrivains populaires de langue d’Oc » ?

Jean Jacques
BROUSSON ( Nîmes 1878 – Uzès 1958) est sommiérois par sa mère et c’est dans notre ville qu’il a été élevé par une nourrice, sa mère étant morte lors de l’accouchement.
Des études de droit terminées il va à Paris et se lance dans le journalisme comme critique littéraire. Un moment secrétaire d’Anatole France, il collabore à plusieurs revues [16].
Il a publié :
« Les vêpres de l’avenue Hoche » 1922.
« Anatole France en pantoufles » 1924.
« Itinéraire de Paris à Buenos Aires » 1927.
« Histoire racontée pour la jeunesse » 1928.
« Les nuits sans culotte » 1930.
« Les Fiorettis de Jeanne d’Arc » 1931.
« Le chevalier d’Eon » 1934.
« Les Dames de Sauve » 1929. (souvenirs de jeunesse)
« La Louve en Languedoc » 1936.
« Nicole aux ailes d’or » 1941.
« La conversion de Figaro » 1928. En collaboration avec Raymond Escholier, drame historique joué à l‘Odéon.

Les « modernes. »

IvanGAUSSEN (Sommières 20 janvier 1896 – Montpellier 18 août 1978) docteur en droit, a fait carrière à l’Assistance Publique à Paris.
Majoral du Félibrige, Président de la Sté des Amis de la Langue d’OC, il a publié :
« Les Foires et les Marchés de Sommières en Languedoc depuis leurs origines jusqu’à la Révolution » 1921. (thèse de Doctorat).
« Le Vidourle et ses Vidourlades »1937.
« Sommières. Promenade à travers son passé »
1968.
« Le Marquis de Villevieille et son temps » 1967.
« Ecrits sur le Gard » 1974.
« Le Marquis de Villevieille et les Encyclopédistes » 1975.
« J. B. Raymond de Pavée Marquis de Villevieille. L’Ami de Vauvenargues » 1976.
« Nouveaux Ecrits sur le Gard » 1977.

AlfredBEDRINE (peintre bien connu pour ses idées politiques, son béret et ses farces). Sommières 6 janvier 1894 – 18 décembre 1962.
« Poèmes et Récits » chez Demontoy. 1956. Préface de Roger Mouret.
« Nouveau Recueil de Poèmes et Récits inédits » Chez Demontoy. 1957

Braderie ! Braderie !

Depuis longtemps Sommières

Tombait en léthargie,
Cherchons donc la manière
De réveiller l’pays,
A dit Monsieur le Maire
La mine réjouie.
Et c’est pourquoi Sommières
Aura sa Braderie.
Braderie ! le 11 juillet à Sommières,
Braderie ! ce jour-là on f’ra des affaires,
Braderie ! pour tous ce sera la gaieté,
Braderie ! tu nous rendras la liberté, !…
Sur l’air de C’est l’Amour (les Saltimbanques).

ElieSOULIER (Bagnols sur Cèze 1913 – Sommières 1998). Orphelin de mère à la naissance, passé par les Enfants de Troupe a fait carrière dans l’armée de l’Air, puis s’est retiré à Sommières où son épouse vit toujours.
Il a publié dans les Cahiers du 3me âge  :
« Un du 3me âge. Souvenirs, légendes, contes et histoires. » 1976.

Il faut citer encore Yves Brunel  : Si Sommières m’était conté. (Poèmes naïfs), le Dr Marc Pagès, Poèmes,José Garcia  : Les Promesses que le vent n’emporte. Pages Nouvelles, 1985 ; Mon père est mon pain, mon père est mon poète. (Roman) La Pensée Universelle 1986. Mettez votre cœur dans mes poèmes. La Pensée Universelle. 1986, Ludo CHARDERON (28 septembre 1915 – 31 mai 2002) herboriste ami de Lawrence Durrell, Mémoires et recettes, Actes Sud,1982.

Deux autres brochures ont une inspiration très locale, mais j’ignore qui sont les auteurs :
« Aux Souffles du Vidourle »Jean FREDON Montpellier 1899 ; « Le Long du Vidourle »Eugène PINTARD Montpellier, sans date.

Historiens et chroniqueurs.

MarcelCARRIERE (né et décédé à Sommières et dont le grand-père était arquebusier), a été receveur des Postes à Lunel. Correspondant de L’Echo du Vidourle il a par la suite longtemps tenu une chronique dans Midi Libre : Autour du Pont Romain. Il signait ses textes LouPasseroun, un des sobriquets des habitants de la ville, connus pour leur tête de moineau. Conseiller municipal pendant deux mandats, il passait son temps dans les archives municipales. L’Association Sommières et son Histoire a pu rassembler tous les articles qui constituent une base de départ sérieuse pour des recherches approfondies.

L’association SOMMIERES ET SON HISTOIRE fondée en 1985 par MM. Renard et Jeanjean a publié 17 Bulletins (7 de format 21×29,7, 10 de format 14×21) dans lesquels les membres de l’Association écrivent des articles concernant l’histoire de la ville de Sommières et de sa région. Les premiers numéros sont épuisés ; par contre, il est possible de se procurer les autres auprès de l’Office de Tourisme.

Le Président actuel, AiméJEANJEAN a publié :
« Aspères. La vieille église » – 1975.
« Aspères. La nouvelle église »
– 1975.
« Les sobriquets sommièrois » – 1980
« Vieilles rues de Sommières »
Editions Lacour 1987.
« Mémoire en Images. Sommières et son Canton » Cartes postales et photos anciennes. En collaboration avec Th Jeanjean. Editions Alan Sutton 1999.

« L’Etranger. »

Bien que n’étant pas sommiérois, il faut réserver une place à part à LawrenceDURRELL. (27 février 1912 – 7 novembre 1990 , écrivain mondialement connu, qui a vécu trente ans chez nous et y a écrit ses œuvres majeures.

Né aux Indes de parents irlandais, anglicans et missionnaires, il découvre la vie de bohême à Londres à 18 ans, joue du jazz au piano, écrit des poèmes. En 1936, il trouve à Corfou la lumière de la Grèce et l’une des clefs de son inspiration. Pendant la guerre, mobilisé à l’ambassade du Caire, il s’immerge dans Alexandrie. De 1957 à 1960, il s’installe dans un mazet de la garrigue nîmoise ; il y écrit quatre romans. Son ami Henry Miller le fait connaître aux Etats Unis : c’est la gloire.

En 1970, il s’installe à Sommières où il décède. Beaucoup d’entre nous se souviennent encore de ce petit bonhomme rondouillard qui effectuait chaque matin sa promenade autour de la colline de Montredon et la chapelle de St Julien.
L’ association « Lawrence Durrell en Languedoc » créée depuis deux ans organise des expositions en France et à l’étranger, des conférences et lectures publiques, entretient des relations avec les universités étrangères. Un site Internet a récemment été mis en service [17].

« Le pipeau bariolé des amants » 1937.
« Printemps ou le tremplin d’épouvante » 1937.
« Carnet noir » 1938.
« L’île de Prospero » 1945.
« Cefalû » 1947.
« Deus Loci » 1947.
« Sappho » (théâtre) 1947.
« Citrons acides » 1957.
« Esprit de corps » 1957.
« Le Quatuor d’Alexandrie : Justine, Balthazar, Mountolive, Cléa » 1957 à 1960.
« Vénus de la mer » 1962.
« La descente du Styx » 1964.
« Tunc » 1968.
« Nunquam » 1970.
« La Papesse Jeanne » 1973.
« Le Quintette d’Avignon » de 1974 à 1985.
« Le Carrousel sicilien » 1977.
« Le sourire du Tao » 1980.
« L’Ombre infinie de César » 1990.
Beaucoup de ses ouvrages ont été édités chez Buchet – Chastel CORREA à Paris.
Une partie de l’ancien couvent des Ursulines porte le nom : Espace Lawrence Durrell.

Il est possible de consulter le site Internet : « lawrencedurrell-association.com. »

Notes

] Parmi les nombreuses éditions des œuvres de l’Abbé Fabre, la plus prestigieuse est celle illustrée par Edouard Marsal, Montpellier 1878. Quelques rares exemplaires circulent encore.

] Ouvrage introuvable de nos jours.

] Des descendants de cette famille vivent à Montpellier et à St Cloud. Nous avons pu les contacter.

] Épître dédicatoire à son Excellence Monseigneur le Cte Regnaud de Saint-Jean-d’Angély, Ministre d’Etat.

] Kotor ou Cattaro port et forteresse de Yougoslavie au Monténégro.

] Iatraliptique : partie de la médecine qui guérit par les frictions, les emplâtres et autres remèdes extérieurs.

] François. Physiologiste et neurologue (Bordeaux 1783 – Sannois 1855) à qui l’on doit la distinction entre les racines sensitives et les racines motrices des nerfs rachidiens.

] A lire la thèse de Doctorat en Médecine de Joëlle Mann, intitulée Marc DAX, médecin de Sommières, soutenue à Montpellier en juin 1992.

] Je n’ai pu retrouver que la 2ème partie de l’œuvre qui, heureusement traite de notre secteur.

10] Je l’ai récemment trouvé sur Internet.

11] Mathématicien (1834 – 1886) qui a éclairci le lien entre les géométries projective et métrique.

12] Prudent, Boisson catholique, a évité de traiter une période où catholiques et protestants se sont assez vigoureusement affrontés. Il y a quelques années Lacour à Nîmes a réédité le livre dans une édition d’assez médiocre facture.

13] On peut se le procurer sur Internet.

14] On peut se le procurer sur Internet.

15] Ce poème sera Couronné par la Sté Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers.

16] Lire l’article de Frédéric Gaussen dans le Bulletin n° 7 de Sommières et son Histoire.

17] Renseignements à l’Office de Tourisme.