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Henri Patrice Dillon – Site de Sommières et Son Histoire

Peintre et lithographe, né au Consulat de France à San Francisco le 28 novembre 1850 de William Guillaume, consul de France et de Jeanne Amica Anderson.en 1851. Il meurt à Paris au 2 rue Ambroise Paré le 16mai 1909. Son père William Guillaume Patrice Dillon est né en 1810 à Armagh en Irlande. Il sera en relation avec Guizot qui, à cette époque, est ministre des Affaires Etrangères et l’envoie comme Consul de France à San Francisco. Le grand père du peintre est Charles Dillon et sa grand-mère Lennon Marie. Sa sœur Amélie Dillon épouse Jacob Paul Calixte, né à Alès en 1841 et décédé à Cesson (77) en 1928.

Elève de Pils, de H.Lehmann, professeurs et chefs d’atelier de peinture, de José Frappa, de Carolus Duran et d’Alexandre Cabanel (originaire de Montpellier 1823-1889). Son inscription figure bien dans l’atelier de Lehmann (n°32) mais, malheureusement son nom ne figure pas sur le registre des élèves de l’Ecole des Beaux Arts. A l’époque, il n’est pas rare qu’un élève suive l’enseignement d’un professeur, sans être admis à l’Ecole, soit qu’il ne se présente pas au concours d’entrée, appelé « concours des places » soit qu’il échoue à ce même concours. Il expose au Salon de Paris à partir de 1876. Tout d’abord il exécute des compositions importantes comme Les Funérailles de Paul Bert, ou La Fondation de l’Ordre des Jésuites dans l’église de Montmartre, œuvres qui sont remarquées. Mais il s’adonne bientôt à des sujets moins solennels et plus conformes à son talent délicat. On lui doit quantité de petites toiles pleines de sentiment et de la plus grande intimité : Jeunes femmes ou Vieillards lisant à la lumière d’une lampe, ou bien des tableaux comme : Une répétition au Théâtre libre, rue Blanche, dans lequel a réuni la brillante phalange d’artistes et d’écrivains qu’Antoine a groupé autour de lui lors de ses débuts directoriaux. Il obtient une mention honorable au Salon de 1890, une médaille de 3 ème classe au Salon de 1892 et il est hors concours, membre du groupe II à l’exposition du centenaire de la lithographie. Il prend part à l’exposition Universelle de 1900 avec une lithographie : La Claque. Dillon prend une place marquante aux Expositions de la Société des Peintres Graveurs chez Durand-Ruel, puis à la Société des Lithographes, dont il fut plus tard vice-président. C’est surtout comme lithographe qu’il est le plus apprécié. Son œuvre, dans ce genre, est absolument remarquable. Sa personnalité s’y affirme avec une grâce charmante et une expression pleine d’esprit. Les lithographies de Dillon furent tirées toutes à petit nombre. Ses lithographies de petits formats dont les titres disent bien l’esprit agréable et léger : Le cirque Fernando, La claque, Le guignol, L’appel des danseuses, Le ponton des bateaux-mouches sur le quai du Carrousel, et cette Répétition au Théâtre Libre qu’abrite aujourd’hui le Musée Renan-Scheffer à Paris, phalange d’auteurs et de comédiens groupés dans la salle de la Rue Blanche autour d’Antoine, leur patron, assemblée de figures réalistes traitées dans des gris précieux à la Manet sur un fond vague et flou. Dillon emploie les mêmes qualités dans les illustrations que pendant de longues années il fournit à la maison d’édition Arthème Fayard. Une cruelle maladie, une angine de poitrine, vint attrister la fin de sa vie. C’est un esprit charmant, fin, délicat, d’une bonhomie pleine d’indulgence et il ne compte que des amis. Dillon est fait Chevalier de la Légion d’Honneur le 22 décembre 1898. Le musée de Louviers conserve de lui un tableau : La politique

Il a également peint un tableau vers 1890 : « Les hospitalisés de Sommières ». Ce tableau est exposé : 1°) au salon de 1893. Exposition au Salon des Artistes Français sous le numéro 597. Dillon, 84 Boulevard Rochechouart M.H 1890. Médaille 3 ème classe. 2°) Du 1 er février au 1 er mars 1895 au Salon de la Société des Amis des Arts de Nantes sous le numéro 129. 700 francs. Catalogue de la 6 ème exposition 1895 : Dillon Henri Patrice 84 Bd Rochechouart Paris (Réf : Musée d’Orsay) 3°) Exposition avril 1909- Notice nécrologique- (Réf : Caran.) 4°) Annuaire International des Ventes 1977 (Réf Mayer E.Mayer-Peinture-Sculpture.) Ce tableau est mentionné dans le Mayer de 1977 sous le numéro 860. Dimensions 32×91. Mise à prix 450 francs et vendu 860 francs. Vente faite par Me G.Pillias Drouot Rive gauche Paris. Cette étude a été reprise par Etienne Mercier et Catherine Kalck 132 Boulevard Raspail 75 006 Paris Tél : 01 43 26 17 15

L’association « Sommières et son histoire » recherche toute personne qui pourrait nous fournir une reproduction ou une photographie de ce tableau, nous donner des renseignements sur la création de ce tableau, éventuellement nous mettre en rapport avec le propriétaire actuel de ce tableau. Archives Nationales AJ 52-246